La pêche de loisirs est soumise à la détention d’un permis de pêche pour toute pêche autre que la pêche à la ligne depuis la côte et la pêche à la ligne au sein du lagon de Grand Cul-de-sac. . Dans tous les types de pêche pratiqués, la connaissance de la réglementation est obligatoire.
En premier lieu, les zones interdites de pêche ou les zones où la pêche est réglementée.
La pêche est strictement interdite :
La pêche est réglementée :
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La pêche maritime professionnelle est réglementée par la délibération du Conseil Territorial N°2015-035 CT du 27 juillet 2015.
La pêche maritime professionnelle est pratiquée par des marins pêcheurs enrôlés sur des navires de pêche immatriculés aux Affaires Maritimes, conformément aux réglementations en vigueur.
Seuls les marins pêcheurs professionnels sont autorisés à pratiquer les pêches suivantes :
Pour plus d’informations, nous contacter à contact@agencedelenvironnement.fr
La pêche maritime de loisir est réglementée par la délibération du Conseil Territorial N°2015-035 CT du 27 juillet 2015. La détention d’un permis de pêche délivré gratuitement par l’Agence Territoriale de l’Environnement est obligatoire pour toute pêche sauf la pêche à la ligne depuis la côte. Le permis de pêche est toutefois obligatoire pour la pêche à la ligne au sein du lagon de Grand Cul-de-sac.
Elle ne peut se pratiquer qu’à titre récréatif : le produit de la pêche est réservé à la consommation exclusive du pêcheur et de sa famille. Le produit de la pêche ne peut être vendu ou acheté.
Les captures, quel que soit le mode de pêche, doivent respecter les zones réglementées, les tailles minimales, les périodes de pêche et les quotas autorisés.
Les poissons pélagiques, les colas et les langoustes doivent être marqués en coupant un bout de leur nageoire caudale. Certaines espèces sont totalement interdites de capture.
La pêche au lambi (Lobatus gigas) est strictement interdite au plaisancier.
L’utilisation de foyers lumineux destinés à attirer le poisson est strictement interdite.
La ciguatera est une toxine présente dans les micro-algues qui se développent dans le milieu récifal. Le développement de ces micro algues est favorisé par les dégradations du milieu causées par les phénomènes naturels (cyclones) ou les perturbations humaines (aménagement côtier, eaux usées). Ingérée par les poissons herbivores, eux-mêmes prédatés par les poissons carnivores, la toxine s'accumule alors dans l’organisme de ces derniers, jusqu’à atteindre un stade dangereux pour l’homme.
En effet, l’ingestion de cette toxine par l’homme peut être problématique, voire grave en fonction de la teneur en toxine du poisson consommé et l’état physique du consommateur. La ciguatera est indétectable sur un poisson, sauf en faisant des analyses en laboratoire.
Les symptômes de la ciguatera apparaissent généralement dans les 24h suivant l’ingestion, il s’agit principalement de : signes digestifs : nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales. Les signes neurologiques sont des démangeaisons, des fourmillements, des sensations d’engourdissement, des troubles de la perception du chaud et du froid, de la fatigue etc… Il n’existe pas de traitement. Il est fortement recommandé de consulter l’avis d’un médecin suite à une suspicion d’intoxication pour atténuer les symptômes à l’aide de médicaments (notamment pour les personnes à risques, les enfants ou les personnes âgées.)
Les espèces suivantes sont protégées par le Code de l’environnement de Saint-Barthélemy et sont interdites de capture, en tout temps, qu'elles soient vivantes ou mortes (collecte de coqullage, squelette d'oursins, dollar des sables, étoiles de mer…) tout lieu sur l'ensemble du territoire de Saint-Barthélemy.