Les plages de Saint-Barthélemy constituent un des milieux naturels de l’île. Si la plupart d’entre elles sont très fréquentées, elles n’en restent pas moins un écosystème fragile. La faune et la flore indigènes (originaires de l’île) de nos littoraux doivent être préservées. Pour cela, des gestes simples sont à adopter pour que nos plages continuent d’accueillir des pontes de tortues marines, ainsi que d’autres espèces qui font partie du patrimoine naturel de l’île.
Les plages et leur réglementation sont disponibles sur la carte interactive de l’île, issue de l’application de la Collectivité de Saint Barthélemy.
Les chiens sont interdits sur l’ensemble des plages de l’île de Saint-Barthélemy (arrêté municipal n° 86-27 du 19-03-86).
Pourquoi cette interdiction ? D’une part pour protéger la faune qui y vit quotidiennement (oiseaux, reptiles) ou épisodiquement (tortues marines) pour se nourrir ou pondre. Les chiens, de nature curieuse, peuvent les perturber, les attaquer ou encore altérer les nids.
D’autre part, pour préserver les usagers des risques de pollution du sable par les parasites (ver du chien*) ou l'impact des excréments et de l'urine de chien sur l’environnement.
L’information relative à l’interdiction des chiens- même en laisse- sur la plage est située à l'entrée de chaque plage, le fait de braver cet interdit est une infraction et vous expose à une amende.
*Le ver du chien : parasite contenu dans les excréments et qui se développe dans le sable, peut s’infiltrer sous la peau et creuser des sillons entre l'épiderme et le derme.
![](https://www.agencedelenvironnement.fr/upload/Capture-d-ecran-2025-06-10-a-08-57-25-68482bd40ed18.png")
Essentielle au maintien des dunes et à l’engraissement des plages grâce à son réseau racinaire, la végétation de bord de mer est menacée par l’aménagement du littoral, la surfréquentation et le piétinement intensif du bord de mer.
A la plage, évitez autant que possible de marcher dessus et prenez garde à ne pas installer vos serviettes et affaires sur les plantes. Elles ont également un rôle écologique important puisqu'elles accueillent chaque année les pontes de tortues marines.
La fréquentation des plages engendre une pollution, qui varie en fonction des usages. Des fumeurs peu soucieux de l’avenir de leurs mégots, aux adeptes du bronzage avec leur huile solaire toujours en quête de plus de couleurs.
Des cendriers sont mis à disposition à l’entrée des plages sous les panneaux d’information.
Les mégots de cigarette seraient le 1er responsable de la pollution des océans (devant les sacs plastiques ou encore les pailles). Un mégot pollue jusqu’à 500L d’eau et met 12 ans à se dégrader. Avant de le jeter à terre, pensez-y!
Les impacts des crèmes solaires sur les écosystèmes marins, notamment les coraux, ont largement été démontrés. Pour profiter pleinement de la plage et des sports aquatiques, pensez à utiliser des lycras pour vous protéger des rayons du soleil. Pour les inconditionnels du bronzage, orientez votre choix vers des crèmes respectueuses des fonds marins.
Après seulement 20 minutes passées dans l’eau, 25% de la crème étalée sur votre corps serait déjà diluée.
Le pique-nique c’est chic mais pas le plastique ! Vérifiez bien de ne rien oublier et d’avoir ramassé tous vos déchets en quittant les lieux.
Un petit geste en plus pour l’environnement : ramassez également ceux rejetés par les flots et déposez-les dans les bacs à marée mis à disposition.
Qui n’est pas tenté de ramasser un coquillage en souvenir ou un galet pour une future décoration ?
Attention, il existe une réglementation qui protège l’écosystème des littoraux. Le fait de ramasser du sable, des galets, des squelettes de coraux ou même des coquillages vides est considéré comme une atteinte au domaine public maritime. L’extraction de matériaux est interdite sauf autorisation expresse délivrée par le Conseil exécutif.
Les galets et les débris de coraux protègent la faune et la flore de l’arrière-plage de la houle et de l'érosion. La collecte, la détention, l’exposition et la vente de coraux vivants ou morts sont strictement réglementées. Pour certaines espèces, un certificat CITES doit par ailleurs accompagner tout objet acheté en magasin.
Le fait de créer des amas de galets ou de coraux sur la plage n’est pas sans danger pour l'écosystème du littoral. Ils peuvent notamment former un obstacle et empêcher les tortues marines d’accéder à leur zone de ponte ou déstabiliser l’écosystème.
Les coquillages -à l’exception du burgo et du lambi, dont la pêche est soumise à une réglementation stricte- qu’ils soient vivants ou morts, sont protégés et ne doivent pas être collectés. Ils participent à la vie du littoral, contribuent à alimenter la plage en sable en se dégradant ou servent de refuges à certains crustacés.
Depuis septembre 2023, les feux de camp et de plein air sont interdits dans les espaces publics de la Collectivité. Par conséquent, les barbecues à flamme et à charbon ou les réchauds sont interdits sur les plages de Saint-Barthélemy. Des autorisations nominatives peuvent toutefois être accordées dans le cadre d'évènements privés. Contacter la Collectivité : 0590 29 80 40.
Arrêté du Président portant interdiction des feux de camp et de plein air
3 espèces de tortues marines viennent pondre sur les plages de Saint Barthélemy : la tortue imbriquée, la tortue verte et la tortue luth. Pour assurer leur reproduction, il est important que ces espèces disposent d’un milieu favorable lors de la ponte -un moment très énergivore pour elles.
Il est strictement interdit de toucher une tortue marine, sur la plage ou dans l’eau.
La lumière et le bruit doivent être réduits au strict minimum et ne pas être dirigés vers les tortues. Une lumière rouge est à favoriser pour ne pas les éblouir.
Les déchets et les chiens font également partie des menaces qu'elles peuvent rencontrer sur le littoral.
